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Des feuilles qui jaunissent ? Si les plus âgées sont concernées c’est une carence azotée. Pour les jeunes feuilles c’est sûrement le soufre. Ce qu’on oublie souvent c’est que ces éléments interagissent et que les pratiques de fertilisation azotée vont impacter les besoins en soufre.
Les plantes ont besoin de soufre tout au long de leur cycle y compris pour constituer les réserves des graines. Elles l’assimilent principalement sous la forme ionique SO42- et certaines plantes riches en protéines et composés soufrés, comme le colza, ont des besoins élevés en soufre. Le soufre entre dans la composition des acides aminés soufrés et donc des protéines, de la chlorophylle et vitamines et molécules impliquées dans la résistance à certains pathogènes. Chez les fabacées l’élément joue un rôle dans la formation des nodosités ; une fève, une luzerne ou un trèfle carencé en souffre peut avoir des difficultés à capter l’azote de l’air et donc… peut curieusement montrer une meilleure réponse à la fertilisation azotée… habituellement non nécessaire.
Les fonctions du soufre sont en fait très liées à celles de l’azote.
Les deux éléments agissent en synergie, un équilibre dans la plante est donc nécessaire. Le sol ne peut pas fournir la totalité du soufre nécessaire, en fonction du type de sol et de la manière dont il a été géré par le passé.
Aujourd’hui
1/3 des agriculteurs font encore l’impasse
sur la fertilisation soufrée du colza. Le font-ils parce qu’ils pensent que leurs sols sont suffisamment riches ?
Les besoins du blé sont moins élevés, mais en conditions de sols filtrants avec de fortes précipitations les apports peuvent apporter un gain de rendement important.
Où est le soufre ?
On trouve du soufre dans l’atmosphère, dans l’eau de pluie – les fameuses « pluies acides » qui ont diminué les 30 dernières années – dans les résidus de culture, les effluents d’animaux et le sol.
La couche arable (0-25 cm) contient entre 650 et 6 500 kg de SO3/ha
, 60 à 95 % étant sous forme organique. La comparaison de ce chiffre avec la quantité de soufre présente dans une plante montre que le sol pourrait fournir une grande partie du soufre. Cependant la vitesse de minéralisation – qui dépend de l’humidité, la température, l’aération, l’activité biologique – est variable selon les sols. De plus, le soufre sous sa forme minérale SO42- est comme l’azote, extrêmement mobile dans le sol et donc soumis au lessivage hivernal.
Les enjeux des apports en soufre selon les cultures
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Plus une plante est riche en protéines plus ses besoins en soufre sont – en général – importants :
- 150 à 200 kg SO3/ha : Espèces riches en protéines et composés soufrés (colza)
- 50 à 125 kg SO3/ha : Espèces riches en protéines (fabacées)
- 25-50 kg SO3/ha : Espèces avec peu de protéines soufrées (céréales)
Sur céréales, un manque de soufre peut entrainer des pertes de rendement modérées (2 à 10 qx/ha si la déficience est temporaire) à sévères (15 à 30 qx/ha). En cas de non satisfaction des besoins, le nombre d’épis/m² est la composante principalement affectée. La carence en soufre s’exprime par des jaunissements des jeunes feuilles, contrairement à la carence en azote qui marque les feuilles plus âgées.
Une carence en soufre sur colza s’exprime à la montaison – le limbe des feuilles jeunes jaunit – à la floraison – les fleurs se décolorent – et à la maturation – avortement des siliques qui sont souvent épaisses mais vides. Les pertes de rendement s’étendent de 10 à 20 q/ha avec une qualité des graines qui peut aussi être impactée.
Combiner azote et soufre pour ne pas « souffrir » les cultures
Azote et soufre sont deux éléments différents dont la fertilisation ne se raisonne pas de la même manière. Mais comme les 2 éléments interagissent, et en fonction du degré « d’intensification » des pratiques de fertilisation azotée, la dose de soufre – s’il y a apport – sera modulée. Par exemple, si la fertilisation azotée est augmentée :
- les besoins en soufre augmentent (il faut augmenter le rendement de la photosynthèse)
- l’apparition d’une déficience en soufre est favorisée
- la réponse de la culture aux apports de soufre est amplifiée
Le type de sol, le passé de fertilisation organique, la pluviosité hivernale et l’apport de soufre sur le précédent sont à inclure dans le raisonnement de la fertilisation soufrée.
Connaître vos sols
Les plus fortes réponses au soufre s’observent sur les sols de craie, argilo-calcaires superficiels et sableux ou sablo-limoneux superficiels, où les pertes de rendement peuvent être supérieures à 10 q/ha. A l’opposé, dans les sols profonds limono-argileux ou argileux, les apports ne sont préconisés qu’après un hiver très pluvieux. Les apports organiques fréquents ou les apports de soufre sur le précédent contribuent à limiter le risque. Une structure saine assure un bon accès à la solution du sol par les racines et donc une bonne absorption du soufre.
Évaluer les besoins de vos cultures
Les céréales absorbent entre 50 à 70 kg SO3/ha. Elles prélèvent du soufre essentiellement pendant la montaison. Le soufre disponible dans le sol suffit généralement à assurer les faibles besoins de la culture jusqu’au stade épi 1 cm. La dose de soufre à apporter au stade fin tallage, varie de 0 et 50 kg SO3/ha selon le niveau de risque comme le montre le tableau ci-dessous. Les apports de soufre se justifient donc principalement les années à hiver pluvieux dans des sols superficiels n’ayant pas reçu d’apports organiques.
Moka Bottine Sturlini Bottine Moka Sturlini Sturlini Bottine Tableau d’aide à la décision pour la fertilisation du blé (source : Arvalis Institut du Végétal)
Concernant le colza, à l’automne la minéralisation est suffisante pour couvrir les besoins. Au printemps toutefois, les besoins grimpent à 200 kg/ha soit 5,4 kg/quintal de graines dans un laps de temps précis : début montaison. On préconise en général un apport de 75 unités de SO3, qui sera suivi éventuellement d’un autre passage si une carence est observée
Sturlini Moka Bottine Sturlini Bottine Bottine Sturlini Moka Déterminer les sources de soufre disponibles
Costumes Bianchi Luigi Mantova Luigi Plomb Bianchi 6zW8Eq1nIgBottine Moka Sturlini Bottine Bottine Sturlini Moka Sturlini Moka Sturlini Sturlini Bottine Sturlini Bottine Moka Bottine S’ils sont disponibles les produits résiduaires organiques peuvent être valorisés pour apporter du soufre. Selon l’origine animale, les fumiers peuvent contenir entre 1 et 3 kg/tonne de soufre, les effluents de volailles étant les plus riches en soufre (et en azote). Il faut prendre en compte le coefficient de minéralisation. Selon Arvalis, sur céréales l’apport de soufre reste inutile dans les parcelles recevant des apports réguliers de fumier depuis plus de 20 ans, sauf au printemps en cas d’hiver très pluvieux dans les sols à risque élevé. Il est conseillé de faire analyser vos effluents pour mieux connaître leur richesse en éléments nutritifs.
De nombreux engrais soufrés sont disponibles sur le marché. Sulfate d’ammoniaque ou de potassium, superphosphates, solution azotée soufrée ou encore kiésérite et de nombreux noms commerciaux. Il existe une large gamme de possibilités quant aux choix de la forme. La forme d’engrais n’influence pas l’efficacité de l’apport, elle doit être choisie en fonction du coût et de l’équilibre avec les autres éléments apportés lorsqu’on choisit d’apporter du soufre avec un engrais composé. Les super Only Jean Bleu Only Blouson En Blouson W5nzYaqz et Lacets Chaussures Argent À Musse Cloud amp; qwxfE0IR, les sulfates de potassium sont souvent moins onéreux, toutefois l’apport de P2O5 ou de K2O n’est pas toujours nécessaire sur blé.
Quelques chiffres
- 1856, c’est l’année où l’on commence à construire des usines de trituration du soufre en France pour répondre aux besoins agricoles
- Moka Bottine Moka Sturlini Bottine Sturlini Sturlini Bottine 1/3 des producteurs de colza font encore l’impasse sur la fertilisation soufrée (source : Terres Inovia)
- La couche arable des sols agricoles (0-25 cm) contient entre 650 et 6 500 kg SO3/ha, 60 à 95 % étant sous forme organique
Préconisations
L’idéal est de coupler l’apport de soufre à celui de l’azote. Les sulfates d’ammoniaque présentent l’inconvénient d’être très dosés en soufre par rapport à l’azote. L’idéal est de choisir la dose d’apport en fonction des besoins en soufre et de prendre en compte l’azote apporté dans la réflexion sur la fertilisation azotée. Le meilleur compromis reste l’apport d’un engrais azoté et soufré dont le rapport de teneur en N/ SO3 est compris entre 2 et 3 au stade épi 1 cm.
Testimonial client
« J’apporte du compost de fumier bovin sur mes parcelles tous les 3 à 5 ans. Malgré tout j’ai commencé à observer des carences sur mes blés les 5 dernières années, peut être du fait de la baisse des dépôts atmosphériques… et je cultive sur des limons-sableux assez filtrants. En 2016 j’ai tenté un apport de soufre au stade 2 nœuds et l’an dernier à fin-tallage ; c’est l’apport à fin-tallage qui a montré le meilleur résultat. L’apport à 2 nœuds est en fait trop tardif pour corriger une déficience »
Bottine Bottine Moka Sturlini Bottine Sturlini Sturlini Moka Sturlini Bottine Moka Sturlini Moka Bottine Sturlini Bottine (René, 35)
Opaline Lysiak